Lorsqu’il était président de la république française , Nicolas Sarkozy avait déclaré en s’adressant aux magistrats du pays, que « tout se ressemblaient comme des petits pois ».

Derrière l’anecdote impertinente, se cache une observation fort pertinente elle, pour le monde professionnel : l’uniformité des comportements et des approches est un frein majeur de l’innovation et limite considérablement la création de valeur.

Dans ce contexte, le rôle du Manager de Transition apparaît avec une clarté stratégique : pour apporter un impact réel, il doit se distinguer des “petits pois” de son client et de ses conccurents sur le marché.

L’originalité, la singularité et la capacité à proposer des perspectives nouvelles sont des leviers essentiels pour créer de la valeur dans les organisations. Mais cela ne signifie pas réinventer la roue : le Manager d’intérim efficace sait identifier les bonnes pratiques qui fonctionnent déjà, que ce soit dans d’autres entreprises, d’autres secteurs ou d’autres contextes, et les adapter à l’environnement spécifique qu’il rencontre.

Cette approche stratégique repose sur trois axes fondamentaux :

  1. Observation et diagnostic précis : comprendre le contexte spécifique de l’organisation, ses enjeux et ses contraintes.
  2. Sélection des bonnes pratiques : s’appuyer sur des méthodes éprouvées et des modèles performants identifiés dans des situations comparables.
  3. Adaptation et mise en œuvre contextualisée : ajuster ces pratiques au contexte unique du client pour générer un impact réel et durable.

Ainsi, le Transition Manager devient un catalyseur de valeur : il ne se contente pas d’imposer des modèles standards, mais transforme l’expérience et les connaissances accumulées ailleurs en solutions opérationnelles adaptées, tout en restant distinct, visible et stratégique.

Dans un monde où beaucoup cherchent à se fondre dans le moule, oser être un “black sheep” et appliquer intelligemment les bonnes pratiques est la véritable clé du succès, tant pour les consultants que pour les organisations qu’ils accompagnent.

EMMANUEL de Ryckel